samedi 30 janvier 2016

EDWARD BOND

I DID NOT COME ON EARTH TO BE ENTERTAINED...I WANT MORE

vendredi 9 janvier 2015

EXPOSITION : ILES SALOMON - ECLAT DES OMBRES

Au quai Branly en octobre 2014, cette exposition montre des figures de proue magnifiques, profilées.
Des pièces monochromes toutes noires en bois ou résines naturelles; sombres avec nacres.
Coquillages et sculptures en coraux ou même bénitiers en lumières.
La monnaie, des anneaux en nacres, CIRCULAIRE!

vendredi 2 mars 2012

HENRY TAYLOR

Peinture, sculpture, installation...
Street, trash, life

Des portraits profonds et des "icônes" de la société. C'est une peinture imprécise et spontanée qui casse ce besoin maintenant révolu d'une esthétique perfectionniste. Des flashes quiviennent réaffirmer le rôle de la peinture par rapport à la photo. L'important c'est de tirer un portrait immergé dans un grand bouillonnement de la vie.
C'est brut et j'aime bien.

cf. Jacob Lawrence 1917-2000 "The Migration Series" (MoMa)

FUSIONS

L'esprit et l'oeil sont comme des tampons qui absorbent de grandes masses d'information, observent, témoins, ce qui se crée dans le monde. Et c'est la grande fusion, la marmite de la création, une incroyable purée qui mélange les inspirations. Le mythe de l'artiste isolé et hermétique s'envole et disparaît.

lundi 27 février 2012

JANET CARDIFF - 40 PART MOTET

MoMa PS1 - février 2012

40 haut-parleurs ovales dans une grande salle pleine de lumière. Des voix s'élèvent en choeur dans une divine polyphonie. Votre âme est bercée loin dans la beauté et l'harmonie. Puissant. Laperception change selon l'enfroit où vous vous placez. Les voix sont distantes et différentes autant de groupes qui rendent difficile une écoute totale. L'oreille ère dans l'espace et tente de s'accrocher à tous ces contectes fugitifs. Au dehors, au soleil, la ville bat son rythme sauvage et muet.

vendredi 24 février 2012

YUJI OBATA

Comment se forment les flocons?
Nous voici plongés avec la photographie de Yuji Obata dans les mystères de la physique.
Pourquoi une goutte d'eau se cristallise lorsqu'elle gèle?
L'oeil nu pénètre la complexité fractale de la matière.
Quelle mutation me mènerait à la cristallisation?


mercredi 7 décembre 2011

VENEZIA BIENALE 2011 1°PARTE

La Biennale de Venise 2011


Qu’est-ce que la biennale de Venise? Un concentré des projets artistiques les plus …comment dire?… bouleversés. Cet évènement est censé nous donner la température du niveau de créativité d’aujourd’hui et son potentiel d’expression suivant les propositions d’un vaste panorama de pays. Trois parties sont au programme: Les jardins, « i giardini », où les pays privilégiés ont leur propre pavillon, ensuite l’Arsenal qui est un vaste melting-pot d’art qui pointe , et enfin les expositions individuelles disséminées dans les plus intrigants recoins de la ville flottante…


1° partie : Les Jardins…ou l’art contemporain officiel

De mémoire nous avons commencé, chauvins, par la naissance: Au pavillon français, Christian Boltanski nous plonge dans une usine à bébés présentée comme un chaîne d’imprimerie où défilent des milliers de photos de nourrissons. Une longue bande de nouveaux-nés qui défile dans un labyrinthe d’échafaud-âges. Le visiteur déambule dans la production de la vie de notre planète, combien de naissances et de décès. Environ 240 000 vies gagnent sur la mort chaque jour…Nous voici donc dans ce système froid de presse à bébés qui passent aux rouleaux mécaniques. Ils sont presque tous identiques, " vierges de toute expérience, mais pourtant ils connaîtront tous un sort différent " Le destin…

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Le destin qui a voulu que l’artiste sélectionné pour l’Allemagne meure d’un cancer du poumon non fumeur juste avant la biennale! Christophe Schlingensief nous a légué son image en héritage: un symbole vivant d’énergie et de volonté qui sont les deux grandes balises de celui qui souhaite faire entendre son message. Cet artiste nous aide à réfléchir sur notre aptitude à nous imposer en art tout en gardant une grande humilité. R.I.P.
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Et c’est peut-être en résolvant ce problème d’ego et celui du pouvoir que l’on parviendrait à vivre dans un monde de paix. Le pavillon coréen est tout bariolé d’uniformes en fleurs et de vidéos où des soldats manœuvrent invisibles dans une jungle de fleurs champêtres. FLOWER POWER!



Lee Yongbaek attaque la question du système et de ses institutions avec ce beau symbole du mannequin qui se révolte contre son propre moule ! Et cette vision de la piéta ou un autre grand moule blanc berce son enfant rose endormi, anesthésié plutôt! Il faut se réveiller avec fracas comme dans ces vitres miroirs vidéo qui explosent en mille morceaux brisés criblés.
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C’est l’émotion qui règne au pavillon tchécoslovaque (à Venise la sission n’est pas encore faite!). Dominic Lang fait revivre la sculpture de son père, il l’exhume dans les plus grands honneurs. Un travail de plâtres timide et inerte depuis longtemps délaissé est réveillé dans cette reconstitution poétique de l‘atelier. Les sculptures, avant poussiéreuses, prennent une nouvelle tournure. Cette œuvre, comme inachevée trouve ici un nouveau dynamisme, une destination. Des fragments, des reconstitutions, des perspectives sont collés dans un espace nouveau qui dresse un pont magique entre le présent et le passé. Une poignante mise en scène qui nous immerge dans cet espace du travail artistique (un peu comme la visite de l’atelier de Brancusi). Les meubles font aussi partie de l’installation, ils se mêlent intimement aux statues de plâtre comme cette table qui entoure un nu, cette armoire qui protège l’intimité de quelques ébauches planquées…



Ce qui manquait à tout ce petit monde c’était sans doute un cadre….Celui de l’hommage d’un fils à la mémoire de son père, à la beauté de nos racines…
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On vit dans un monde fragile! Le saviez-vous? Ici à Venise c’est la neutralité qui nous le dit: la Suisse avec le haut parleur Thomas Hirschhorn. « Establishing a critical corpus » est un travail collectif de très haut niveau en termes de critique sociopolitique. On vit dans un monde de cristal…mais la beauté du quartz et ses qualités dynamiques, protectrices et spirituelles semblent avoir été perdues de vue (dans l‘installation les cristaux ont curieusement noirci). Ce ne sont aujourd’hui plus que des piles industrielles, des blocs de silice qui alimentent un monde de pacotille. Trop de lumière aveugle! Nous n’y pensons plus, nous sommes enfermés dans une caverne, un purgatoire, ébloui par une lumière médiatique trop intense qui reflète un monde surfait. Carton, alu, plastic qui nous entourent dans cette omniprésence compulsive de l’emballage. Moche! La ruine de notre société.
Si comme dans cette installation-grotte emballage on nous montre du doigt les atrocités commises aujourd’hui, comment réagissons-nous? Comment réagissons nous aux mutilations dont souffrent les victimes de ces violences? Au niveau médiatique tout est transféré sur un autre plan mais qu’advient-il si le public est confronté à cette violence réelle dans une installation artistique ? Continue-t-il à n'être qu'un voyeur impassible voire blasé, ou cela peut-il l'amener à voir enfin les évènements autrement?
Tout une réflexion sur la transparence et sur l’opacité…

Les médias emballent et ces artistes suisses déballent la vérité ?
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En Israël on fait un gros blocage sur les idées. Un pavillon entier rempli de tubulures qui se dispersent…nulle part après avoir puisé, pompé les sols !!! On puise ou on s’épuise ? Le principal est de ne pas « pomper « !



Apparemment, en Israël, il vaut mieux parler de sous-sol parce que le problème du sol est un peu plus électrique. Mais enfin il y a une vidéo sur ce thème: Politically correct oblige. Bref on ne sait plus tellement sur quel pied danser et les baskets sont restées congelées !
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Et le grand pavillon ?

Llyn Foulkes

Le sacro-saint temple de l’Art de pointe (ce pavillon rassemblerait la crème de la crème comme on dit en Gourmandie) est cette fois-ci un peu déroutant, comment dire.... léger…on marche sur la tête!
Comme ce char d’assaut retourné dont les chenilles sont animées par le piètre effort d’un jogger sur un tapis roulant juché…des bouts de pâte à modeler à disposition du public, des pigeons empaillés partout, des chaussettes prisonnières entre deux rochers, un bambou érigé, un bac renversé avec de la cire figée, une vidéo figée de la pleine lune….



Bref il semblerait que la mode soit à cheval entre le post-néo-dadaïsme et le je-ne-sais-pas-quoi-fairisme…pourtant nous sommes vraiment ouverts, mais là !?!?! Ca gondole sec!
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Une petite note tranquillisante en Grèce avec une installation adaptée aux circonstances économiques: Un passage, un pont au milieu d’un pavillon rempli d’eau. Inondé mais paisible grâce à cette musique planante qui nous transporte et nous permet de souffler, de

décompresser!
Rien d’autre…« dégrèçage » maximum !

Ndlr: la naïade vient en extra!

Texte et photographie de Morgan & Laurence Louisfert

mardi 6 décembre 2011

VENEZIA BIENALE 2011 2°PARTE

2° partie : L‘Arsenal…la grande enfilade de toutes les surprises

Vous entrez dans un labyrinthe de placards. Des portes de placards pour toute introduction. Qui est au placard? Pas commode à savoir! L’art qui placarde ou le public au rencard? Je ne sais pas. Toute une installation grand-mère du siècle passé, où sommes nous? De ces meubles on ne garde que la porte; ce n’est pas l’intérieur qui compte! C’est la façade, recto et verso, comme pour ne pas aller au-delà des apparences. C’est une ambiance sans saveur ni intrigue. Des rideaux et des miroirs pourtant…l’attraction émotionnelle avec le public est des plus réduites.



!


Mais ouvrez les yeux bon sang! Pour cela on vous plonge dans une salle noire dans laquelle il n’y aurait presque rien à voir. Exactement comme dans la vidéo que l’on vous montre où les gens viennent au rendez-vous de l’art dans une grande salle (blanche cette fois-ci) sans comprendre pourquoi; il ne se passe rien ???

Allez un peu d’émotion que diable! Mais non, admirez cette fusée improbable, un projet chilien qui ne décollera jamais. N'attachez pas vos ceintures. Il faut donc être bien accroché pour ces premières salles qui ne sont pas très aguichantes.

Courage! Bourrage…Rashid Johnson nous réchauffe avec de forts jolis tableaux sculptures en bois marqués au « branding » (tatouage au fer rouge) et calligraphiés à l’encaustique avec quelques touches « asiattisantes » rouges et dorées. Plus accessible déjà avec, pour suivre, 15 sculptures architectoniques faites dans toutes les matières possibles. Ces maquettes du monde nous aident à voyager dans tous les pays et tous les temps. L’artiste s’appelle monsieur oups j’ai oublié et nous prépare à… Franz West.

Je vous laisse le soin de vous documenter si vous le souhaitez sur cet iconoclaste « pas-tantant ». Pour le meilleur et pour le pire, le public se perd, l‘ironie n’est pas flagrante. Dur! Sommes nous venus à Venise pour voir deux chiottards en face d’un lavabo ?

Arrêt soudain: Quel est le nom de l‘artiste ??? L’Œil diverge, l’esprit divague, la raison défaille; nous ne saurions plus distinguer ni l’art du lard, ou le cochon du torchon.


Les artistes se succèdent, se confondent pour former un confortable oreiller soporifique qui anesthésie nos sens et notre âme, je ne souviens plus de rien docteur…

Vient enfin l’exposition des artistes italiens dans un foisonnement assez captivant. L’optique du cru a été de rassembler un grand maximum d’artistes dans trois grands halls. L’Italie nous offre un art non plus conceptuel mais plutôt expressionniste. Un travail qui nous permet de revenir sur nos plates bandes, plus accessible somme toute.




                     Gino Sabatini Odoardi




La petite révolution de cette exposition italienne organisée par Vittorio Sgarbi est: « L’Arte non e cosa nostra » une enquête sur la mafia où comment lever le rideau sur la criminalité au grand public. L’art est aussi une plateforme idéale pour dire la vérité sur notre société et diffuser au grand jour l’infamie mafieuse. Superbe!

L’exposition continue en extérieur dans une belle frénésie de sculptures et d'installations…





La Chine présente Yuanyong dans un lieu exceptionnel: « le magasin des citernes », énorme, une salle des réservoirs de pétrole de l’Arsenal, grosse charge de vieux fers où flottent une belle armada de petites poteries et une vapeur mystique…Traverser ce couloir où une pluie de lettres latines se délitent comme une neige morte alors que les idéogrammes noirs se consolident toujours plus tels des signes qui prendront le dessus.


Et ainsi de suite...on traverse parfois certaines zones obscures, où le jugement s'étouffe, l'attention s'enfuit...c'est fou, tout devient flou

Texte de Morgan et Photographie de Laurence Louisfert

lundi 5 décembre 2011

VENEZIA BIENALE 2011 3 °PARTE

3° partie : Les expositions individuelles, au détour des canaux et ruelles...

Et voici la partie originale de la biennale de Venise.: suivant un plan particulièrement approximatif vous plongez dans les méandres de la ville à la recherche d’expositions individuelles. Les artistes sont le plus souvent présentés sous la bannière de leur pays, mais ils ont le privilège de pouvoir investir un espace qui fait partie du cœur de la cité. Vous allez découvrir des intimités vénitiennes que vous n’auriez normalement jamais connues! Voici un extrait avec ces quelques artistes que nous avons remarqué...


Dans un des nombreux cul-de-sac du quartier Santa Croce, devant une église, sur un parvis du grand canal, Oksana Mas présente une œuvre qui fait le pont entre la renaissance et nos jours; téméraire. Imaginez de grands panneaux couverts de seulement 3.640.000 œufs en bois peints au motif de symboles folkloriques ou icônes classiques de notre société qui dans leur totalité représentent une copie de l’œuvre de Van Eyk « Les Jardins du Paradis ». Ce n’est qu’en reculant que l’on aperçoit l’époustouflante perspective de ces grandes toiles qui totalisent en tout une surface de 134 X 92 mètres! Plutôt bosseurs les ukrainiens…



 Le scenario de Francisco Tropa, portugais, nous présente une poésie visuelle qui change notre perception du temps. Un ancien entrepôt a été rénové et, en lui-même, il nous plonge déjà dans une autre époque. Un éloge est fait à l’élément qui domine Venise, l’eau. Sur plusieurs installations, un rétroprojecteur est placé devant un goutte à goutte qui est reportée sur de grands écrans. Si l’image est inversée, l’eau semble être libérée de toute pesanteur, légère. Très beau. L’ensemble est présenté dans un travail de charpenterie qui inspire le respect.


Au Kyrgystan, on porte un regard très critique sur le monde. Marat Raiymkulov a réalisé des milliers de petits dessins très acides qui nous présentent la condition humaine dans sa plus triste vérité. C’est fou comme de simples silhouettes peuvent nous rappeler notre bêtise, notre aveugle soumission, notre manque de spiritualité! Quand on feuillete ces petits cartons gribouillés, la vie quotidienne de la société moderne nous paraît tellement absurde. Le même ton et efficacité de ce petit homme qui évoluait sur nos écrans en dansant sur une ligne animée dessinée…l'alinéa.




Le Luxembourg a choisi un espace intime, le rez-de-chaussée d'une maison. Cette exposition "Cercle Fermé" est un projet des artistes Martine Feipel et Jean Bechameil et du curateur René Kockelkorn.
Une distorsion de l’espace dans quelques quatre ou cinq salles bouleverse le sens commun de l’équilibre, tout ondule. Les pièces se succèdent dans le blanc, une sorte de grande banquise d'un espace infini qui se reflète dans un palais des glaces. Votre perception est mise à l'épreuve, les meubles ondulent, des mirroirs vous reflètent sans fin, des colonnes son bancales, des chaises molles, le tout dans un décor baroque qui nous enmène dans un autre temps...un chamboulement du lieu très impressionant.


Enfin une dernière artiste digne d'être mentionnée, la géorgienne Tamara Kvesitadze, qui nous présente un beau message pour l'universalité de la paix dans le monde. Un travail particulièrement soigné et approfondi pour parler de l'amour. Elle expose ce travail dans le hall d'entrée d'un vieux palais vénitien, le palais Pisani, et nous a séduit par sa force et sa simplicité...On a aimé.




Ainsi se termine ce regard sur une Venise qui sait admirablement marier sa splendeur classique et son insolite vie quotidienne des cannotiers avec l'art contemporain de tous les horizons ...SANS VOUS NOYER!


Texte et photographie de Morgan & Laurence Louisfert

dimanche 6 novembre 2011

DAVID SMITH OU LA DISSOLUTION DU SENS

Voici  mes dernières impressions sur une grande oeuvre qui viennent largement déstabiliser mes a priori esthétiques franchement accusateurs sur le travail de David Smith...

Le sacerdoce de la sculpture de ce géant du métal me donne du fil à retordre! Un bel enseignement de la persévérance....

Dans le feu de la passion, le sculpteur ne voit que sa production, sans se laisser distraire par tous ces flux externes de la société qui diluent si facilement une oeuvre artistique. Cette force, cette obstination d'un précurseur de la sculpture en métal me laisse admiratif. Inflexible. "Si vous me demandez pourquoi je fais de la sculpture, je dois répondre que c'est mon mode de vie, mon équilibre et ce qui justifie mon existence."

Il crée dans l’impulsion tout en sachant écouter les forces du dessin. Son oeuvre est un grand hommage à la liberté. Les formes dévergondées de ses pièces et son indépendance anti-intellectualiste se fichent de toutes les conventions.

"L'art n'est pas dissocié de la vie. Il est dialectique. Il évolue en permanence et se rebelle contre le passé. Il existe dans l'esprit des hommes libres depuis moins d'un siècle. Auparavant, l'art suivait une direction imposée par d'autres esprits que celui de l'artiste dans un but d'exploitation et d'utilisation commerciale. La liberté pour l'esprit de l'homme de célébrer ses propres sentiments par une oeuvre d'art va de pair avec la révolte sociale contre l'asservissement. Je crois que l'art reste à créer et qu'il en va de même pour la liberté et l'égalité."

David Smith est l'incarnation du combat avec la réalité: Si les sculptures sont abstraites, l'homme est avant tout un ouvrier qui ne perd jamais le sens des réalités sociales de son époque. Une sculpture en métal est réelle; elle existe avant tout par elle même et par le besoin de l'artiste de la créer.



"L'art se passe de mots."

Le livre qui m'inspire ce message "Ecrits et discours" de David Smith  (ed. Beaux-arts de Paris coll. écrits d'artistes) est une mine de renseignements et de stimulations pour tout être compulsif de la sculpture. "Le questionnaire à l'intention des élèves" est une précieuse boussole...

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samedi 21 mai 2011

LE MONDE MODERNE

"L'insignifiance croissante du monde moderne" Annah Harendt

jeudi 17 mars 2011

FONDATION DUBUFFET

Une remise à zéro de la réalité. doutons de la réalité puisqu'elle n'est jamais une et une seule. Mieux vaut-il adapter la réalité à sa propre pensée, faire "des prothèses de la réalité". Un retour à zéro, à l'origine, aux premières émotions. Éradication totale d'un passé culturel. ? Nous sommes en plein dans l'art brut. Une transe méditative qui hisse l'art à l'honnêteté suprême. Une émotion pure. Sans soucis de beauté, sans besoin de plaire. Pourquoi l'art doit-il plaire? Non il doit faire vibrer.






C'est avec les arts plastiques que l'on arrive mieux à exprimer une vision, une intuition philosophique car on passe outre le langage. Seulement l'obstacle à a communication est grand! Incompris?



Et très fort Dubuffet, car dans cette anarchie calligraphique, cette intense liberté de l'acte créatif il reste une cohérence, celle d'une vie de recherche artistique dans laquelle on suit un fil (comme le fil emmêlé de ses dessins), une unité, un bloc stylistique. Même ses sculptures suivent le rythme de ses peintures! (très important le rythme) L'art devient un moyen et non fin !



Dubuffet un philosophe plus qu'un artiste...

BALROZACDIN

Boulevard Raspail, Balzac au milieu du trafic, une sacrée stature. Camouflé dans les arbres, enmitoufflé dans un grand manteau, tu ressembles à un montagne, un mufle géant qui nous regarde du passé. Incliné près à tomber limité vacillant ou hébété, la cloche de la sculpture quoi!




Cette oeuvre est révolutionnaire. On oublie les canons classiques de la représentation du corps; c'est la sculpture dans la masse dans toute sa splendeur. Un monument plein de force, digne de ce géant de la littérature qui observe la société chaque jour au croisement de Montparnasse. Paradoxe de l'art on décèle un entêtement et une résignation: L'obstination de la figure qui reste planté là et la déconfiture de cet être maintenant anachronique et décalé comme offusqué par notre temps, il est vert, en bronze, inamovible. Témoin de nos moeurs, contemples nos morts.


Fort.

lundi 14 mars 2011

HENRY MOORE

Elles sont sensuelles lascives oui mais ce n'est pas leur originalité car elles sont curieusement empreintes d'une extraordinaire inertie alors même qu'elles aspirent à une suprême élévation de leur corps une lutte permanente pour se rendre légère et nous séduire elles sont avant toute terriennes telluriques elles nous garantissent la stabilité elles sont les gardiennes du foyer un grand paradoxe entre la terre et l'air entre leur nature et leur rêve qui se dégage par ses forces sensuelles articulées entre le plein et le creux elles sont en même temps songeuses figées extatiques ce sot ici des poseuses imposantes qui nous attirent comme des montagnes des contrées sinueuses où l'on voudrait se perdre et voyager et dans cette gestation ressort aussi la maternité l'oeuf le besoin de protection le refuge la sculpture refuge d'où la pierre

mardi 18 janvier 2011

BEL ASTRE VOYAGEUR

Bel astre voyageur

À La Comète de 1861

Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives
Des profondeurs du ciel et qu’on n’attendait pas,
Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ?
Toi qui vogues au large en cette mer sans rives,
Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint,
N’as-tu vu comme ici que douleurs et misères ?
Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ?
T’ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ?

Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
L’homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s’est éteint solitaire,
Dans l’espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain.

Louise Ackermann, Poésies Philosophiques

mercredi 29 décembre 2010

EL GRECO EN ENTERREMENT

Génial Greco.

L'enterrement du duc d'Orgaz dans l'église de San Tomé à Tolède, nous plonge dans un moment qui nous dépasse. Cette toile est toute la peinture avant et après : Réalisme avec les protagoniste,l'impressionnisme avec les textures et les robes, le surréalisme en haut dans les cieux le vraisurréel...

Il y a là une ambiance supraterrestre figée dans l'éternité. C'est une grande toile sur la mort qui nous entraîne dans un tourbillon d'immortalité et nous présente une vie fleurissante par sa sainteté. Et en-bas, ici bas, nous sommes tous en file d'attente dans la crainte d'une mort certaine qui nous, nous effraie, nous illumine, nous fait cauchemarder ou rêver, soit comme un châtiment, soit comme une récompense.

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Alors où est le centre? Le duc mort ou son âme en ascension dans les mains de l'ange vers le christ qui l'a déjà accepté ? Regardez, le duc est pesant comme une pierre; la mort est plus lourde que la vie...

A part lui beaucoup de monde, un foisonnement. Il appartient aux deux officiants du noble défunt de le projeter vers sa propre rédemption; ils le peuvent car ils sont lumière au milieu de ce grand froid macabre et noir. La source visuelle de cette glace mortuaire est ce moine pétrifié à gauche qui nous glace. Ce religieux aux tons livides semble plus proche du duc qu'il accompagne au très loin que ses comparses en noir vivants pour la plupart inquiets et terrifiés. Un moine en pierre, un évêque en feu, un sermonneur en fluide comme l'éther. Mephisto est là aussi et veille. Et cet enfant qui nous fait participer pourrait être le dernier terrien innocent et détaché. Une clef!

Et nous spectateurs également alignés comme sur le tableau comme pour l'accompagner mais surtout l'empêcher de rejoindre l'inconnu. Pour ce duc, c'est trop facile, il est libéré, déjà confondu avec les éléments.

lundi 25 octobre 2010

"L'artiste au dessus des modes ne craint pas le temps"

James Ensor

ART ENSOR

Le mariage des couleurs et de l'apocalypse
Le peintre broie du rose dans le ballet de la mort
Quelle fascinante production, quelles visions
Tous ces masques distordus qui présentent leur plus beau rictus
c'est un monde de caricature à l'agonie.
Ensor est un grand mage attention

mercredi 12 mai 2010

LIVRES / TITRES

- François Jollivet-Castelot: L'âme et la vie de la matière, 1893
- Fulcanelli : Le mystère des cathédrales , 1926
- Basileus Valentinus : Le dernier testament
- Berthelot : La chimie au Moyen Age , tome 3
- Vie des formes H. Focillon Quadridge PUF
- Beyond Vision P. Florentsky
- Mystique et Architecture L. Hautecoeur (symb. cercle et coupole)

lus
- le pays des vivants,
- the black house, Paul theroux
- on the road, cormac mc carthy
- la vie et la matiere,
- láge des celtes,
- churchill,
- sweet thursday, steinbeck

samedi 5 mars 2005

BACHELARD

La poétique de l'espace. Comment vivre et voir les formes et les lieux. L'enchantement phénoménologique est possible en oubliant toute culture ou référence. C'est un retournement instantané, "un retentissement". Le livre finit sur une phrase de Van Gogh: La vie est ronde
Les radiations, les ondes se propagent en un cercle tout à l'image du cosmos. J'aimerais revoir en sculpture un à un les chapitres: Le rond, la dialectique du dedans et du dehors, la miniature, les coins, les tiroirs, le nid, la coquille. Ce serait une procuration pour vivre la poétique en sculpture.
"La matiére est l'inconscient de la forme"

mardi 8 février 2005

HERMANN HESSE

Le jeu des perles de verre: la dualité esprit / nature est en jeu!
Une recherche de la liberté dans un isolement complet de la réalité.
(une réalité aliénante)
Une école des élites recherche l'harmonie suprême, la beauté, et entre dans un jeu.
Il est dit que la sculpture, comme celle du corps par exemple, est une art inutile, un artisanat fonctionnel.
Le doute? seul ou collectif
déperdition du moi : entropie : manger des énergies
ne pas se faire pomper
à revoir et à relire bref

mardi 1 février 2005

ARCO 2005

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Bon alors voilà on a vu l'Arco 2005 à Madrid. Une attention particulière à tout ce qui peut ressembler à une sphère ou un bout de fer. Je suis content il y avait de la matière. Depuis une variation de 4 sphères toutes travaillées en textures (verre, laque, peinture et ?). Jusqu'à à un grand maître qui emprisonne du granit dans un métal ultra pesant: Sirvent. Chirino qui fait de la spirale mastoque. Une petite boule de clous (si ils osent). De l'acier forgé, Plensa qui joue avec la fonte...Très encourageant tout ça car ma foi des "objets" il y en a! Une avalanche de créations. Certaines curieusement très voisines de mon imagination: Un panier molécule (Mexico) ou un dessin en bulles (cercle rempli de bulles effectué en 1999 déjà vu!). Un tableau avec des cercles noirs en "cluster". Télépathies! Aussi des anneaux en tas! Oui Oui!
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lundi 13 décembre 2004

DUCHAMP

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La production de M. Duchamp est très proche visuellement du cubisme et du futurisme mais l'artiste tient des propos qui s'y opposent. Le discours détrompe les apparences. Ades, Cox, Hopkins, ses biographes veulent absolument en faire un indépendant. Oui! Mais ce n'est pas sa différence par rapport aux autres qui le singularise. C'est sa vision, sa capacité visionnaire qui pourrait le rendre prophétique. Il voulait dépasser l'impact rétinien de la peinture, réhabiliter morale, religion, philosophie. Apollinaire remarque trois choses sur Duchamp, Ses titres, son nu, son implication industrielle.
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Continuer l'objet du désir, aller plus loin que l'apprivoiser, l'épouser, en faire sa femme avec tous les avantages et les défauts. Et voilà la mariée truchée en accoutrement industriel. Nous sommes voisins. (Ref. Duchamp + pygmalion)
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lundi 12 juillet 2004

GOMBRICH / ART & ILLUSION

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L'art n'est jamais la représentation de la réalité extérieure! C'est un mode d'expression qui passe toujours par une sensation et surtout par un environnement historique ou psychologique qui conduit l'exécutant à un style. La copie ou l'imitation repose sur la perception, une action subjective et sur la détermination culturelle.
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samedi 12 juin 2004

GOYA

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GOYA par Jean Starobinkli

Dans les années 90 Goya est pris par la maladie et alors sa peinture change:
"Ce n'est pas un peintre visionnaire romantique. Goya est un peintre classique jouant entre la raison et la folie." Pour moi c'est la même chose puisque l'enjeu est de sortir de la banale condition humaine pour montrer la monstruosité de l'homme. Alors Baudelaire non plus n'est pas romantique? Voyons si ces artistes sont dans un rêve ou alors une réalité. S'ils sont entre les deux comme Goya, alors on est dans le monde romantique. Même le romantisme s'appuie sur la réalité.
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mercredi 2 juin 2004

JEAN CLAIR / ELOGE DE L'INVISIBLE

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ELOGE DE L'INVISIBLE
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Dans la cartographie du cerveau on retrouve des traces de l'homuncule dans chacune des deux hémisphères. L'homuncule moteur et l'homuncule sensoriel (schéma 1950 W. Penfield)
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Santiago Ramon i Cajal procède à une analyse microscopique des neurones pour mettre en évidence la télépathie. Comment un savant qui a atteint le sommet de la science essaye toujours d'aller plus loin.
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La carte mappemonde des surréalistes magnifie les pays selon leur signification surréaliste en gardant leur conformation: Une Papouasie Nouvelle Guinée immense avec une Australie micrale et l'absence des Etats-Unis bouffés par le Mexique et le Labrador ou l'Alaska!
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Réflexions sur le visionnaire. Comment le poète ou l'artiste apprêtent le travail de la science. L'image de l'homme et de son évolution est une référence incontournable de l'imaginaire, morphologie, biologie,...
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"L'art dans son travail de représentation des réalités ne doit pas tomber dans le piège de la myopie. Il est grand s'il s'assimile à une concaténation des mythes universaux et il devient médiocre quand il ne fait que représenter une cellule biologique."
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NdlR La forme est un piège car elle manque parfois d'expression mais dans une extrême simplicité elle peut résumer et englober tout l'inconscient humain sans toutefois le paraître.
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De la science à l'art: du savoir au faire. L'art ne devrait pas suivre aveuglement la science ou il ne doit pas en être la procuration. Ex: La science tend à compartimenter à s'enfermer sur elle même.
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Dans le symbolisme est la fraternité, le troublant voisinage du sommeil et de la mort. Qui dort est mort: Ofélie! Si l'oeil n'était pas solaire comment pourrions nous percevoir la lumière? Goethe
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Je ne saurai pas résumer ce livre: le visage, la forme, l'oeil, les couleurs et leurs dérivés symboliques; une réflexion sur les mystères de la perception: LA PERCEPTION VICIEUSE!
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mercredi 12 mai 2004

FIRENZE

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San Lorenzo:

Pietro Annigoni: Santa Rita un visage absorbé par la méditation, enturbanné sur fond d'or, ses yeux qui s'entrouvrent, sa bouche qui murmure, des tremblements profonds...

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Un squelette couronné d'un certain Saint Cesonius ? dans un catafalque d'argent tout en robe pourpre, repose.

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Une coupole bleu nuit; tout vient du ciel pour irradier un cercle de porphyre de plus d'un mètre de diamètre: la projection du céleste cercle sur le monde carré!





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Bargello: Vincenzo Gemito, Il pescatore, 1877, Bronze/ Un petit garçon chasseur accroupi piège un oiseau. Cette petite masse allégée par une lance/canne fine qui ouvre le volume dans l'espace












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Une statue Menade ou Hora en pierre, art romain du I°s. ap. J.C.


Bras cassés tout en colonne ou le corps se mêle en voiles très ciselés. Une femme pétrifiée cylindrique - Là il n'y a pas de bras - C'est un tronc enraciné. Donc chaque axe / bras /membre /n ... qui sort d'un volume donne à la sculpture un élan qui la ferait voler; sinon elle est à jamais empêtrée, empoutrée!

jeudi 15 avril 2004

DES CERAMIQUES

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La série "Blocs" de Claudi Casanovas, céramique massive
Oui c'est la matière en masse : géologie, archéologie, minéralogie
Ces blocs reposent sur une base plus étroite que l'ensemble
Elles s'offrent avec de nombreuses failles
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Dans des concours comme celui de Faenza et Vallauris, le céramiste se valorise par l'oeuvre dans son ensemble i.e. la pièce + la recherche / pratique
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jeudi 12 février 2004

PAOLO VALDES

Le sculpteur chilien travaille le fer et la pierre. Mais de manière singulière: Les éléments tirent une force de leur structure en fer fonte capturant des pierres. Ces immenses galets sont comme les entrailles des sujets humains/animaux dont la carcasse ferreuse donne un aspect très nettement tribal. Très fort son taureau et cette en imprécations!
Il sort des pièces en bronze aussi. Toute une Expo sur la Rambla Catalunya à Barcelona aura lieu en 2008! Las Meninas!
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Article dans Revistart 02/04
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jeudi 13 février 2003

NADJA

Maintenant couché aux pieds de N comme un chien fourbe

Qui étions nous devant la réalité, cette réalité que je sens ?

Nadja vous souhaite la mauvaise venue dans le monde parallèle de la vision inspirée des anges. Elle est fulgurante cette mystérieuse vitalité qui fait mousser la destruction. Elle est déroutante cette inquiétante irrationalité qui fait révérence à la sensation. Allez adieu la pensée bonjour l'émotion. Qui n'a pas de prix. Nadja le commencement du mot espérance mais seulement le commencement parce que tout chavire entre le bon et le mauvais quand on perce l'obscur rideau des apparences et jamais. Elle souffre parce que le problème de liberté.

Enchainée sur son rocher seule, géniale, errante, attelée à sa propre surhumanité. Et aussi elle n'est pas belle puisqu'elle dépasse la beauté. Elle est convulsive et cela je le savais déjà depuis longtemps depuis le jour de ma rencontre avec cette ultime et unique phrase inspirée dont son auteur n'est pas tout à fait digne...mais là-bas!

Devant le mystère homme de pierre comprends moi.

BRETON N'EST PAS UNE REFERENCE, MAIS NADJA

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...maintenant couché aux pieds de N comme un chien fourbu...
Qui étions nous devant la réalité que je sais...
Nadja vous souhaite la mauvaise venue dans le monde parallèle de la vision inspirée des anges. Elle est fulgurante cette mystérieuse vitalité qui fait mousser la destruction. Elle est déroutante cette inquiétante irrationalité qui fait révérence à la sensation. Allez, adieu la pensée, bonjour l'émotion. Qui n'a pas de prix Nadja le commencement du mot espérance mais calmement le commencement parce que tout chavire entre le bon et le mauvais quand on perce l'obscur rideau des apparences et jamais. Elle souffre parce que le problème de liberté.
Enchaînée sur son rocher seule, géniale, errante attelée à sa propre surhumanité. et aussi elle n'est pas belle puisqu'elle dépasse la beauté. Elle est convulsive et cela je le savais déjà depuis longtemps, depuis le jour de ma rencontre avec cette unique et ultime phrase inspirée dont son auteur n'est pas tout à fait digne, mais las! bas! Devant le mystère l'homme de pierre comprends moi...
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lundi 6 janvier 2003

FONTCUBERTA FORMIGUERA

MACBA FAUNA

Représentation fantastique des animaux mutants avec photos, ossements taxidermisme video sons (cris des espèces) ... recréation du contexte zoologique complet. Manipulation génétique ???

Un aigle sans aile à la tête de tortue
Une grue avec quatre ailes et carapace de tortue
une fouine a trompe crochue (piluserpens eidax)
un babouin en centaure
le singe chimpanzé volant à corne (cercopithecus icarocornu)
la marmotte a queue de serpent (myodorifera colubercanda)

Ces spécimens auraient été découverts par le professeur Ameisenhaufen.

Une expositoin de Joan Fontcuberta et Pere Formiguera

mercredi 22 août 2001

ART VIDEO

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Visite du musée Guggenheim à Bilbao / Exposition NAM JUNE PAIK

Balayage temporel important depuis 50's.
Un précurseur de l'art video, Paik essaye de changer notre mode perception
avec des videos des couleurs des environnements, de la musique (absente).
Utilisation du laser sur l'oeuvre : cône 200, Altération des medias, Répétition ou petrification dans le temps...

Fluxus reste toujours aussi obscur.
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La carcasse du musée est en titane!
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*lire Michael Rush "Nuevas Expresiones artisticas a finales del siglo XX"
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