lundi 14 mars 2011

HENRY MOORE

Elles sont sensuelles lascives oui mais ce n'est pas leur originalité car elles sont curieusement empreintes d'une extraordinaire inertie alors même qu'elles aspirent à une suprême élévation de leur corps une lutte permanente pour se rendre légère et nous séduire elles sont avant toute terriennes telluriques elles nous garantissent la stabilité elles sont les gardiennes du foyer un grand paradoxe entre la terre et l'air entre leur nature et leur rêve qui se dégage par ses forces sensuelles articulées entre le plein et le creux elles sont en même temps songeuses figées extatiques ce sot ici des poseuses imposantes qui nous attirent comme des montagnes des contrées sinueuses où l'on voudrait se perdre et voyager et dans cette gestation ressort aussi la maternité l'oeuf le besoin de protection le refuge la sculpture refuge d'où la pierre

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