jeudi 17 mars 2011

FONDATION DUBUFFET

Une remise à zéro de la réalité. doutons de la réalité puisqu'elle n'est jamais une et une seule. Mieux vaut-il adapter la réalité à sa propre pensée, faire "des prothèses de la réalité". Un retour à zéro, à l'origine, aux premières émotions. Éradication totale d'un passé culturel. ? Nous sommes en plein dans l'art brut. Une transe méditative qui hisse l'art à l'honnêteté suprême. Une émotion pure. Sans soucis de beauté, sans besoin de plaire. Pourquoi l'art doit-il plaire? Non il doit faire vibrer.






C'est avec les arts plastiques que l'on arrive mieux à exprimer une vision, une intuition philosophique car on passe outre le langage. Seulement l'obstacle à a communication est grand! Incompris?



Et très fort Dubuffet, car dans cette anarchie calligraphique, cette intense liberté de l'acte créatif il reste une cohérence, celle d'une vie de recherche artistique dans laquelle on suit un fil (comme le fil emmêlé de ses dessins), une unité, un bloc stylistique. Même ses sculptures suivent le rythme de ses peintures! (très important le rythme) L'art devient un moyen et non fin !



Dubuffet un philosophe plus qu'un artiste...

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